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Fleurs de Bach-Pénélope s’en va-t-en guerre

  • C.C.
  • 23 mai 2017
  • 2 min de lecture

Fleurs de Bach Drama queen

Alors laissez-moi vous parler de Pénélope, 45 ans, toutes ses dents, célibataire, un enfant.

Et là, aujourd’hui, Pénélope, elle en a assez. Assez d’être ballottée dans sa vie sentimentale, passant de pseudo princes charmants en vrais crapauds incapables de s’engager, guettant le moindre texto qui illuminera sa journée (ohhhh il a mis un cœur) et mieux encore, le Graaaaaal, la date tant attendue du prochain rendez-vous…


Pathétique non ? Ben si.

Elle est pourtant sympa Pénélope, pas trop cruche, un bon job, des amis, pas trop moche, un gamin sympa, même pas un tout petit peu psychopathe.

Ce qu’elle veut Pénélope, c’est arrêter de souffrir du manque, de l’attente, de la dépendance affective, d’être trop disponible, etc… Comme son homonyme grecque de la mythologie, notre Pénélope est fidèle à une idée de l’amour et fait preuve d’une constance et d’une endurance vis à vis du crapaud qui force l’admiration, mais sans le happy end.


Mais là, entre tristesse voire petit bout de désespoir et consternation, elle décide de mettre un terme à ce cercle qualifié de vicelard et décide de s’en remettre à la légendaire bienveillance du Dr Bach et sa précieuse et mystérieuse thérapie florale : les fameuses fleurs de Bach !

Du coup, aussi dit, ocytocine :)

On lui concocte alors une préparation sur mesure qui comporte :

  • Mimulus (contre la crainte de perdre l’être aimé)

  • Clematis (pour l’ancrage dans le présent)

  • Chestnut Bud (contre la répétition des mêmes schémas parce qu’elle insiste la donzelle, elle est toujours dans les mêmes schémas)

  • Agrimony (parce qu’elle cache ses déceptions, ses pensées profondes et fait toujours bonne figure)

  • Walnut (pour l’aider à gérer les bouleversements inhérents à une nouvelle rencontre)

  • Star of Bethlehem (parce que, mine de rien, elle a dû vivre des traumatismes)

  • Chicory (parce qu’elle est en pleine dépendance affective).

Faisant fi des 4 gouttes 4 fois par jour, elle s’en abreuve copieusement au début. Résultat : la Pénélope, elle dort mieux, elle est moins dans l’attente du coup de fil ou de la marque d’attention du crapaud, mais elle est plus dans sa vie présente profitant de toutes les joies que chaque jour lui offre ; elle est moins découragée. Exit la vie d'arapède, elle atteint au contraire un détachement, elle regagne une joie de vivre, une insouciance qui lui permettent de retrouver un meilleur sommeil. Exit les drama queen, elle prend moins les choses à cœur et les replace dans leur contexte : y a pas mort d’homme !

Elle aurait pu aussi prendre Centaury (pour qu’elle arrête de se faire marcher sur les pieds) et White Chestnut (pour cesser les pensées incessantes, sympathique allitération en –S qu’on aurait aussi pu traduire tout simplement par petits vélos qui moulinent dans la tête).


Bon. Là je vous laisse, parce que Pénélope, elle a fini son flacon, et je vois qu'elle retombe dans ses vieux travers : consultations frénétiques du portable. Hé oui, parce que Crapaud, il est toujours dans les parages.

Autre étape pour Pénélope : parvenir à prendre des décisions fermes (genre dégage), s'y tenir, oser, et cesser de tergiverser...


Affaire à suivre donc :)

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